mercredi 11 avril 2012

~ Un regard parmi d'autre sur l'actualité du moment ~


Un vieil article que j'écrirais autrement aujourd'hui, jamais fini et où j'ai eu le sentiment de me perdre en chemin, je le publie quand même finalement.
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Ces dernières semaines, même en esquivant toute pseudo information virtuelle (=médias), on ne peut guère éviter d'entendre parler de ces angoisses collectives qui traînent dans l'air du moment.. Peut-être justement pour être regardé en face et transformé ? Je souhaite à travers cet article, outre m'amuser à travailler mon écriture, inviter à un regard à un autre niveau de lecture (pas meilleur, juste autre) pour faire ma "part des choses", c'est-à-dire amener ma part de couleur au sein du rayon commun, car plus nos regards sont riches en couleur, plus l'oeuvre d'art qui peut naître de nos actes peut être fertile et créatrice..


Ce n'est qu'un essai, une tentative, un travail sur mon propre regard pour voir ce qu'il porte et peut.. apporter ? Oui pourquoi pas, en tout cas, ce n'est qu'un jeu, puissé-je ne pas trop me prendre au sérieux sur ce blog, je n'ai aucune vérité sinon relative et changeante !

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Oui, les médias s'en donnent à coeur joie sur le même thème rabâché sous toutes ses formes.. A l'image du H1N1, on agite les foules sur la peur de cet "Autre", cet inconnu pouvant prendre la forme de nos pires peurs juste pour le plaisir de nous détruire sadiquement, pouvant apparaître n'importe où.. au coin de la rue, dans la bouche d'un médecin, dans un coup de téléphone imprévu... Oui il semblerait que nous craignons que notre vie puisse s'écrouler... Facile partant de cela d'agiter les foules.. car il y a résonance ! Sinon cela ne nous toucherait pas, n'est-ce pas ?

J'entends en filigrane de nos actualités, notre peur de la vie, notre crainte qu'elle ne soit qu'un hasard terrible apparu par erreur (n'est-ce pas aujourd'hui notre enseignement religieux?), au sein d'une loi du plus fort arrangeant certains.. Cette vie pourrait disparaître soudainement si nous ne nous prémunissons pas CONTRE elle...

A cela notre science (brr la généralisation là), que j'aime beaucoup quoique j'en dise, nous chuchote en douce depuis l'enfance : "L'Univers est con, nous devons contrôler les lois du monde pour faire le boulot à la place d'un dieu absent de nos éprouvettes.. nous devons trouver un élixir d'immortalité de peur de disparaître .. peur de la mort ou de la vie ?"

Nous pourrions aussi regarder cela comme un symptôme de notre déconnexion profonde avec notre corps, la nature et les rythmes de la vie que nous refusons..  comme un coeur rebelle à ses propres battements, ne trouvant plus l'harmonie avec lui-même, avec les autres coeurs et avec la symphonie de l'univers, sa peur l'empêchant de chanter de sa juste voix, voyant les autres comme des rivaux alors même qu'ils ne sont que ses compagnons de choeur.. frère et soeur.. Art Monia..

A travers ce qui est remué, j'entrevois donc notre état de peur de la vie, de ses imprévus et de tout ce qui est inconnu, que nous ne contrôlons pas avec notre tête, tour de contrôle mental à l'excès qui a oublié que les oiseaux volaient.. naturellement mon cher Watson !

La réaction basique et attendu dans un tel scénario, semble être de proposer sécurité et sécuritaire jusqu'à l'indigestion, pour se défendre de l'envahisseur qui pourrait détruire notre territoire, comme les microbes que nous diabolisons.. Nous argumentons qu'il est bon de faire la guerre et de garder un flingue près de soi.. car qui sait ce qu'il pourrait arriver sinon ?

Mais est-ce une voie qui permettra une guérison ou .. une auto-destruction ? Comment le corps collectif de l'humanité pourrait-il fonctionner harmonieusement si ces cellules continuent à ériger encore plus de lois, de barrières entre soi et les autres ? Je m'interroge sur cette impression de tourner en boucle..

Cela fait le pain des médias et des politiques, ces autres nous-même qui jouent les rôles que nous leur demandons : nous sommes des victimes de la vie, des "moutons castrés" et nous appelons un berger sauveur pour nous protéger du méchant loup pouvant surgir n'importe où.. Brrr

Echo chez moi sur le fameux triangle victime/sauveur/bourreau.. oui, la victime cherche un bouc émissaire à l'extérieur d'elle pour se dédouaner de la responsabilité de sa vie, pourtant de droit divin.. De même que le sauveur cherche une victime pour "trouver un sens à sa vie", se sentant utile .. mais entretenant par là même l'état de déresponsabilisation d'un autre, puisque voulant rester "celui qui aide" à défaut de savoir être dans un autre état de relation avec les autres et lui-même.. Oui c'est un miroir de mon vécu !

Que nous offrent donc les médias? Pleins de boucs émissaire, pleins de sauveurs aux dents longues mais brillante grâce à Colgate.. A l'heure des élections préside-en-ciel (dieu le père incarné par un roi soleil?), on agite des monstres (même économique!) et propose des sauveurs...



Bon c'est bien joli tout cela, mais, quoi en faire ?

Chère Populasse, peuple las de tous ces autres idiots, voilà ma proposition : votez pour moi et je  vous promet...


Je n'ai que des interrogations et mon propre regard à offrir.

Voilà les miennes et ce qui me guide en cet instant (il en sera peut-être tout autre demain, qui sait?).


Se pourrait-il que l'air du moment soit porteur d'invitation à des changements.. intérieurs et extérieurs ? En dehors de ces boucles mentales dont on connaît déjà la destination ?

Ce qui s'agite en ce moment me fait penser à une maladie... Et comme on dit, quand le mal a dit, mieux vaut l'écouter pour pouvoir avoir une réponse approprié..

A l'origine de tout cela, d'après ce que je creuse en moi, semble couver l'oeuf de la discorde : La peur de l'Autre, la peur de la Vie, la peur de Soi..

Outre la peur, j'entrevois que la grande difficulté est aussi la place que je prends dans ma réalité, mon positionnement vis à vis de mon intérieur et de l'extérieur..

Est-ce que mon relationnel est vécu dans la peur ? Comment je suis dans mon quotidien vis-à-vis des autres, des inconnus en particulier ? Est-ce que je me réfugie dans le virtuel et la non-communication pour éviter le risque de la confrontation entre l'autre et soi ? Suis-je dans la crainte des autres, de l'improbable et de tout ce qui pourrait m'arriver ?

Suis-je en résistance avec le mouvement naturel de la vie, le cycle des saisons, les différentes humeurs, le temps qui se passe au sein de mon espace.. Suis-je à l'aise avec le mouvement et le changement inhérent de la vie ?

Est-ce que je me place au centre de ma vie (2012 tous candidats?) ou est-ce que j'ai besoin d'un autre, une autorité pour répondre à une partie de la vie que je ne prends pas en charge ? Y a-t-il des parts de ma vie où je suis volontairement assisté dans l'excès et où je recherche un autre (sauveur, âme soeur, etc) pour me protéger du monde et/ou me reposer sur lui et ainsi éviter de marcher sur mon chemin, exprimant ma voix sur ma voie ?

Suis-je autonome et créatif dans la matière ou est-ce que je relègue cela à d'autres, me contentant de râler pour tout ce qui ne va pas ? (derrière cela la problématique de moutons castré généralisée) Suis-je dans une logique de survie ou de coopération avec le monde, moi et les autres ? Le monde est-il un monstre risquant de me dévorer car régie par des lois animales ou au contraire un monde angélique où ne règne que la coopération et le don ?

Ma réponse à l'air du temps est donc des interrogations pour soi.. Je considère le monde extérieur comme un miroir.. Le but n'est pas d'avoir une bonne réponse, n'est pas de dire oui je fais tout cela..

Je suis encore beaucoup dans la dualité qui oppose, mes questions le reflètent mais je cherche aujourd'hui autre chose que la bonne réponse et la bonne réponse, apparat du prêtre qui dit détenir la bonne parole alors qu'il diabolise l'autre moitié de la création qu'est la femme et la terre-mère, ce fameux enfer qu'il faut dominer par nos machines agricoles...

Ce qui m'intéresse plus c'est ce qui peut naître au milieu, dans l'interstice fin entre le oui et le non, entre ces réponses binaires qui ne nous laisse pas de choix, sinon un "bon" et un "mauvais", alors que la diversité de la création semble proposer autre chose. Nous avons des couleurs, ne restons pas en noir et blanc..

Mettons à jour, à la lumière de notre conscience, la réalité de notre positionnement personnel ! Les questions que je pose sont celles où je me sens bien défaillant, donc pas de moralisation.

Juste une invitation à se regarder soi-même et de voir pourquoi cela fait écho en nous, dans l'optique de profiter des évènements pour avancer vers le nouveau monde

lundi 9 avril 2012

~ Il y a l'Alpha et l'Oméga.. et l'étendue de ton Sourire ~

Attention, vous avez passé la porte.

Quelle porte ? Vous ne l'avez pas remarqué ? 

http://adamlack.deviantart.com/art/The-Door-199436931

Pourtant, vous le voyez bien, vous êtes dans un nouvel espace.

Souhaitez-vous le découvrir en diagonale, minutieusement ou repartir ailleurs ? Cela est tout à votre choix.

En attendant je vous offre une minuscule présentation de ce lieu en constante métamorphose.

Vous êtes ici dans mon deuxième espace de création.

Le premier fut fermé, réservé à de rares personnes, il était avant tout un exutoire un peu noire, un moyen d'expression d'urgence.

Celui-là se veut être un endroit ouvert où j'apprends à marier le plaisir d'écrire, le besoin de mise en ordre et d'expression de mon intérieur, ainsi que mon souhait de commencer à partager mon expérience unique..

Il se veut beaucoup plus coloré et sera aussi souvent fourni en photographie tiré de mon quotidien.

A travers elle j'en profiterai pour raconter pleins de petites histoires rigolotes inspirés par mon imagination loufoque.

Ou peut-être comme cela se dévoile, à tisser de nouveaux accords avec nos Corps ?

Je vais tenter ici d'équilibrer à la fois le lourd et le léger, le subtil et l'épais.

Ainsi le sérieux et l'amusant devrait se côtoyer quotidiennement dans une alchimie charmante.

Mais assez parlé, laissez-vous porter par ce qui vous attire et par le souffle qui vous habite.

~ Le Vent Nous Portera ~